Les cinémas ont rouvert leurs portes le 22 juin et suscité d’emblée l’adhésion d’un public de fidèles. A Toulouse et dans l’agglomération, ils sont depuis plus de 23 000 à avoir goûté au plaisir d’une projection sur grand écran.
Evidemment, les chiffres sont loin de ceux habituellement constatés. 23 000 entrées, tous films confondus, sur dix jours, à Toulouse et autour, cela correspondrait normalement au score d’un honnête succès américain pour sa première semaine d’exploitation. Mais l’essentiel n’est pas là : la réouverture des cinémas devait permettre de vérifier si le désir des spectateurs est toujours vivace. Réponse évidente : il l’est. "Le plaisir des retrouvailles, on le ressent très fort, et cela nous fait chaud au cœur", explique Jérémy Breta, un des responsables de l’Americain Cosmograph, à Toulouse. "Les habitués sont contents de revenir au cinéma, de partager cette formidable expérience du grand écran, complète Léonard Labouz, directeur du Véo Muret. Ils retrouvent un semblant de vie normale."
Dans les cinémas, l’optimisme est donc de mise.
Un été très français
"Les chiffres ne sont pas si mauvais", dit-on à Muret. "On savait que la reprise serait tranquille, reconnaît-on au Cosmograph. Cela a l’avantage de permettre une mise en place plus facile des préconisations sanitaires. On espère maintenant que la fréquentation remontera peu à peu et que nous retrouverons toute notre sérénité à la rentrée."
En juillet et début août, c’est essentiellement le cinéma français qui devrait tirer son épingle du jeu avec des films comme "Les parfums" (sorti hier), "Tout simplement noir" (le 8 juillet), "Eté 85" et "Cravate Club" (14 juillet), les Studios américains ayant déserté les salles, les très attendus "Tenet" et "Mulan" venant à nouveau d’être décalés (le premier au 12 août, le second au 19 août) pour s’assurer une sortie mondiale.
Cela ne va pas faciliter la tâche des multiplexes, très dépendants des blockbusters. A l’inverse, rayon art et essai, les propositions seront nombreuses et plutôt excitantes. C’est le cas de "Chained" et "Beloved", diptyque israélien de Yaron Shani racontant, d’abord du point de vue de l’homme puis de celui de la femme, une histoire de couple qui tente d’avoir un enfant. Un "grand coup de cœur" de l’équipe du Cosmograph à découvrir à partir du 8 et du 15 juillet.
July 02, 2020 at 10:18AM
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Le grand écran a encore ses fans - LaDepeche.fr
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