Disparition
AbonnésFigure incontournable de la danse hip hop française, le chorégraphe mêlait la house des clubs américains à diverses influences africaines pour développer un style singulier qu’il nommait «afro-house spirit». Il est mort brutalement à 40 ans.

«Ça fait des années que je voulais faire une série d’entretiens avec "Baba", parce que la communauté hip-hop manque cruellement de récits consignés et qu’il était très cultivé sur la house, regrette au téléphone Chloé Le Nôtre, responsable de la danse hip-hop à la Villette pendant des années et aujourd’hui directrice de l’Auditorium de Seynod (Haute-Savoie). Je pensais que j’avais le temps.» «Baba», ou «Babson» ou, pour la version administrative, Ousmane Sy, est mort brutalement à 40 ans. Technicien hors pair d’un des arts les plus cardio, danseur pneumatique comme chaussé de baskets en plumes, il a succombé à une crise cardiaque dans la nuit de samedi à dimanche. La communauté hip-hop, qui a enregistré ces derniers mois plusieurs décès prématurés, tous pour des problèmes de santé (Karim Barouche d’Aktuel Force Crew ou Antonio Mvuani-Gaston d’Inesteam Crew), est sidérée. Le milieu de la danse perd un chorégraphe passionné, un formateur chéri, en même temps que le principal passeur d’un
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